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Alison Bell, quand l’Angleterre s’invite en local !

Delassa

J’ai rencontré Alison chez elle, et dans sa caravane, Alice. Son dernier projet. Le plus féérique certainement. Elle m’a tour à tour amusée et touchée. Aussi, je vous laisse découvrir l’univers de notre pétillante Anglaise !

Alison, dites-moi quelle est votre activité ?

Ah ! J’en ai plusieurs ! Elles sont orientées bien-être et questionnement de soi. Car j’ai l’intime conviction que nombre des réponses que nous cherchons sont en nous, que nous pouvons nous guérir nous-mêmes de nombreux maux. Tout en intervenant en complément à la médecine classique.
Mais pour te répondre, la dernière prestation que je propose, ce sont des guidances. Je ne pensais pas pouvoir le faire, mais une collègue m’a montré que j’avais cela en moi.

Des guidances, pouvez-vous m’expliquer ? Qu’est-ce que c’est ?

Les guidances touchent des personnes qui sont en quête de reconnexion à elle-même, mais que ne savent pas par où commencer. Souvent, elles sont perdues. Elles viennent, elles me posent une question, maximum deux. Après un moment de relaxation, je tape les questions sur mon ordinateur, ferme les yeux et écris ce que mon esprit me guide. Cela rejoint l’écriture inspirée ou intuitive. Si je commence à réfléchir, c’est que la guidance est terminée.

Attention, ce n’est pas de la voyance et je ne suis pas là pour dire à la personne ce qu’elle doit faire ou ce qui va lui arriver. Je l’aide simplement à trouver l’entrée de son chemin, la direction à prendre.
Je sais que pour beaucoup qui vont lire, c’est assez fou, irrationnel voire incompréhensible. Mais je ne pensais réellement pas ressentir autant. C’est vraiment une sorte d’amour profond pour la personne qui m’interroge. C’est comme pour les oracles, les mots, les questions et les réponses peuvent paraître très générales. Pourtant, ça parle vraiment à la personne qui m’interroge.

Est-ce votre seule prestation ?

Non ! J’ai écrit deux livres et deux oracles aussi. C’est beaucoup de travail et un gros investissement personnel. Les livres sortent grâce à une petite maison d’édition et j’ai auto-édité les oracles. Mon amour de l’écriture me pousse à écrire des contes pour adultes, notamment des personnes âgées. Mais je ne sais pas pour l’instant ce que je vais en faire !

Il y a un point commun entre les guidances et les livres. J’en ai rapidement parlé, c’est l’écriture inspirée. Aussi, quand je lis le texte à la fin, il m’arrive de douter… et de me demander si c’est bien moi qui ai écrit. Le français est tellement beau, avec mes origines anglaises, comment est-ce possible ?!

En parallèle, je propose différents accompagnements. Tout est sur mon site.

J’ai vu en arrivant, et sur les réseaux sociaux, une bien belle caravane. Pouvez-vous m’en dire plus ?

Ah ! C’est Alice ! C’est mon dernier projet. Elle est attachante, Alice. J’en suis tombée raide dingue dès que je l’ai vue. Mais elle demande beaucoup de soin. Depuis que je l’ai achetée, je la rénove. Alice, ça vient du nom que j’ai vu collé sur elle. J’ai d’abord cru que c’était le nom du modèle. Pour me rendre compte finalement que sont des auto-collants sur les côtés. Mais ça lui va si bien. Et puis, c’est la même racine étymologique qu’Alison. Alors, nous sommes faites pour être ensemble !

J’ai plusieurs idées pour qu’elle m’accompagne et j’ai tout bâti autour de son prénom. Le projet s’appelle Alice O’ Pays des Massages et mêle des prestations pour les adultes et pour les enfants.

Je suis intriguée !

Mes objectifs : aller dans la campagne conter des histoires aux enfants et proposer des massages assis pour adultes. Je m’explique.
Je veux proposer de venir avec Alice dans des mariages par exemple, occuper les enfants le temps du vin d’honneur. J’ai déjà travaillé en partenariat avec des garderies et j’adore être avec les petits. Cela apporterait une poésie supplémentaire à ces journées uniques. Et soulagerait les parents pendant ce moment festif qui est quand même source de grande surveillance.

Ça pourrait faire un superbe cadre pour des photos aussi. Et pour les adultes ?

Avec Alice, je pourrais venir faire des massages assis le temps d’un team building ou d’un séminaire. Lors de ces journées, ce sont souvent des activités sportives qui sont proposées. Plus rarement des moments de bien-être. Grâce au matériel dont je dispose dans la caravane, les participants auraient un moment à part, pendant lequel je les masserais et dénouerais les tensions dues à l’intensité des réunions. Toujours en massage assis bien entendu.

Mais cela peut être aussi sur des marchés, dans des festivals, dans des campings. Mon idée serait quand même que les rendez-vous soient pris à l’avance.

C’est assez féérique et décalé ! Belle idée. En pratique, vous innovez, vous créez vos projets et mettez en forme vos idées. Mais depuis quand êtes-vous à votre compte ?

J’ai démarré en tant que masseuse ayurvédique en 2011, mais j’avais aussi un emploi à temps plein. Je me consacre pleinement à mes différents projets depuis 2016. Avant, j’ai eu plusieurs vies professionnelles dont 8 ans comme assistante commerciale dans une entreprise et 9 ans au Conseil Régional en marketing et community management. Petit à petit, j’ai compris qu’il fallait que je me consacre entièrement au bien-être des autres (et à moi-même !). Même si ce n’est pas tous les jours facile… Surtout que j’ai toujours autofinancé mes projets.

C’est aussi après 2016 que j’ai réalisé mon rêve d’écrire et de devenir auteur. Je ne me le serais pas permis avant, mais aujourd’hui cela apporte un outil professionnel supplémentaire à mon métier.

Qu’est-ce que ces multiples vies vous apportent ?

J’ai travaillé dans le tourisme, dans l’enseignement, fait du phoning. J’ai été traductrice indépendante, et j’ai même fait des petits reportages pour France 3. Cela s’appelait Welcome in Limousin. J’ai adoré cette période. Et ma mère était tellement fière. Elle n’arrêtait pas de m’acheter des chemisiers Marks & Spencer pour mes passages à la télé !

Aujourd’hui, ces expériences m’offrent une ressource importante auprès des personnes qui consultent en visio comme en face à face. Elles m’ont permis de me forger une idée assez précise, des convictions que je ne manque pas de leur transmettre.

Par exemple, tu peux changer autant de fois de job ou de métier, si le souci recommence (je pense au harcèlement entre autres), c’est que tu n’as pas résolu le problème avec toi-même. Quel est le point commun entre ces différents moments de vie ? C’est toi !

Je crois aussi très fort que les gens qui disent qu’ils ont absolument besoin de voyager, qu’ils ne peuvent pas rester en place, c’est qu’ils ont besoin de se fuir eux en premier.

Enfin, ces multiples expériences m’ont montré que le diplôme ne fait pas tout. Dans nombre d’elles, je n’avais pas le diplôme nécessaire. Pourtant, ça a fonctionné parce que je m’investissais et que je m’intéressais. Surtout, que j’y croyais et que j’y mettais du cœur. Comme dans tous mes projets actuels.

Aujourd’hui, où en êtes-vous ?

Je ne m’en cache pas, je ne vis plus de mon activité pour le moment. La COVID est venue stopper la belle évolution qui s’était enclenchée depuis 2016. À côté, je donne des cours d’anglais à des particuliers, souvent des étudiants ou des adultes, via un organisme de formation. Mes origines anglaises m’aident et en même temps, cela me permet de ne pas perdre l’utilisation de l’anglais.

Contre toute attente, je m’éclate dans cette activité. Je suis assez perfectionniste sur la prononciation. Ça perturbe certaines personnes qui ont l’impression de ne pas pouvoir y arriver. Mais ma casquette de coach reprend alors le dessus quelques minutes pour les motiver. C’est très sympa.

Alison, qui êtes-vous ?

Je suis une Anglaise d’origine qui a toujours eu le cœur en France. Je crois que je me suis toujours plus sentie française qu’anglaise d’ailleurs. À l’école, ce que je faisais de mieux, c’était parler français.

J’étais aussi passionnée et fascinée par Jeanne d’Arc.

À 15 ans, j’étais mal dans ma peau en Angleterre. Et je disais déjà que j’aurais un bébé bilingue. Et ça a été le cas. Je suis la maman d’un grand garçon de 27 ans à qui j’ai toujours parlé anglais alors qu’il est né en France. Je suis arrivée en 1990 et ne suis jamais repartie. Lorsque je prends l’avion pour aller rendre visite à mes parents, mon cœur saigne de quitter la France et souvent je pleure. Bizarrement, je n’ai demandé la double nationalité qu’en 2018.

Enfin, je suis tellement attachée à ce pays et cette région que je suis vraiment une locale aujourd’hui… Depuis les 32 ans que je vis là ! Vous imaginez ?

Dernière question : pourquoi avoir accepté ce partenariat avec Quezalim ?

Comme je l’ai dit tout à l’heure, je crois à la force du groupe. Et je crois aussi à la solidarité. Je ne saurais pas dire comment Frédéric m’a contactée. Ce que je sais, c’est qu’un jour, il s’est retrouvé assis sur la même chaise que vous, au même endroit et qu’il m’a présenté son projet. Ce projet faisait littéralement briller ses yeux, il était innovant. Sincèrement, je n’y croyais pas totalement, mais j’ai été séduite et je me suis embarquée.

Merci beaucoup, Alison, pour toutes ces réponses. Je pense que les clients et autres partenaires Quezalim vous connaissent un peu mieux maintenant. Longue vie à vos projets et à Alice !

Delassa

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Site internet : www.delassa.com