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Dans la sphère « bien-être » de Quezalim, j’appelle Valérie !

Sophrologie

Valérie, c’est une fille d’ici à l’accent des États-Unis. Valérie, c’est un parcours qui l’a guidée loin d’ici et ramenée tout prêt de vous. Je l’ai rencontrée dans un salon de thé cosy, chaleureux, entouré de livres. À notre image. Un moment à part, un entretien fleuve.

Morceaux choisis.

Elle me raconte… les États-Unis.

Après une jeunesse limousine, attirée par les États-Unis, Valérie quitte sa région une première fois et part deux ans comme jeune fille au pair là-bas, de l’autre côté de l’Atlantique. Elle s’y plaît énormément. Mais les papiers ne suivent pas. Elle rentre une première fois.

Restée deux ans en France, elle s’y ennuie et décide de repartir. Le voyage de nouveau. L’intégration est rapide. Elle tente la carte verte à la loterie et perd. Qu’à cela ne tienne, elle a plus d’un tour dans son sac. Passe divers entretiens et retravaille au sein d’une famille pour s’occuper de leurs enfants, espérant toujours obtenir la carte verte. Cela ne se fera pas ; elle y reste tout de même quatre ans cette fois-ci.

Et rentre, définitivement.

Elle me raconte… son accident.

Quand elle vivait là-bas, tout ne s’est pas bien passé. Remarquez, cela aurait pu lui arriver en France. Un jour, un terrible accident de voiture. Elle en ressort vivante, mais son dos en gardera des séquelles permanentes.

Mais cette aventure sera le début pour elle de son chemin de vie : les massages, le bien-être puis la sophrologie et l’EMDR.

Et tout cela a commencé en aidant des étudiants à s’entraîner ! Elle avait à côté de chez elle une école de massages suédois et shiatsu. Des tarifs préférentiels lui permettent d’aller se faire masser à petit prix (je rappelle qu’il n’y a pas de Sécurité Sociale similaire à la France et que les kinésithérapeutes ne sont pas aussi accessibles qu’ici).

Elle teste le massage suédois qui la soulage immédiatement, mais pas durablement. Puis le massage shiatsu à la suite duquel elle se rend compte que sa douleur est soulagée plus longtemps.

L’idée commence à germer : on peut réellement soulager avec les mains.

Elle me raconte… son retour en France.

Rentrée en France, Valérie occupe le métier d’assistante de direction dans diverses entreprises de plus ou moins grandes tailles. Elle aime ce qu’elle fait. Pour autant, son accident et ses problèmes de dos lui ont ouvert de nouvelles portes.

Elle met un doigt puis un deuxième, puis la main dans ce doux engrenage. Elle commence à se former au massage shiatsu puis au massage californien, au massage intuitif, etc. Les uns sont complémentaires aux autres et ils répondent chacun à des besoins différents. Elle pratique en plus l’automassage.
Pendant vingt ans, elle vit à Paris, partageant son temps entre son métier, ses formations auxquelles elle consacre de nombreuses vacances et le Limousin où elle revient en touriste.

Elle me raconte… sa curiosité.

Celle-ci est sans limite. Toutes les techniques de thérapie l’intriguent (psychophanie, psychogénéalogie, kinésiologie, etc.) Elle les découvre, s’y plonge, lis énormément, part à la source, participe à des stages. Pour l’instant, elle le fait juste pour elle, par passion. Elle tire le fil jusqu’à défaire toute la pelote.

Valérie s’intéresse enfin plus particulièrement à la gestion du traumatisme et des émotions. Elle s’ancre ainsi dans deux pratiques plus spécifiques : l’EMDR (note 1) et la sophrologie. Apaiser par la respiration et se désensibiliser des émotions liées au trauma. Le cerveau est si impressionnant. Une voix, une odeur, une couleur peut rappeler un traumatisme lointain. Le traumatisme lui-même n’est pas forcément un choc soudain (viol par exemple) ; il peut aussi être issu de la répétition de mots, de faits.

Et là, ce sera son métier.

Elle me raconte… son exigence.

Valérie est calme, posée mais certaines choses la font sortir de ses gonds. Et il y en a une, ce sont les formations en ligne pour tout. Elle se demande comment certains peuvent se prétendre fièrement praticiens en ayant fait sur un laps de temps très court (parfois quelques mois seulement) cinq ou six formations d’un seul et même organisme en ligne, sans pratique, sans interaction.

Valérie n’est pas de ce moule-là. Elle connaît sa responsabilité face à ses futurs clients. Elle ne va pas jouer avec leur cerveau. Alors elle se rapproche des meilleurs, se forme essentiellement en présentiel et suit le conseil de se faire superviser régulièrement. Ces temps d’échange sont très importants, car ils permettent de se continuer à se former, à apprendre.

Valérie connaît aussi parfaitement les limites de son activité et n’hésite pas à proposer à ses clients de mettre un terme, au moins temporairement, aux consultations. Ce n’est pas reculer devant un éventuel échec, c’est admettre que le soin le plus adapté est ailleurs : psychologue, voire psychiatre. C’est aussi faire face à son devoir de conseil : la pratique de l’EMDR ou de la sophrologie ne se réalise pas dans n’importe quelle condition.

Elle me raconte… son retour en Limousin.

Lorsqu’elle prend la décision de transformer sa culture et ses outils en activité professionnelle, la question de rester à Paris s’impose à elle. La place, son appartement, les loyers, le temps de se faire connaître… Elle choisit alors de quitter la région parisienne. Elle s’interroge : la Vendée, Montpellier, Marseille. Elle pourrait s’installer partout et c’est finalement dans sa région natale qu’elle décide de rentrer.

Elle pose ses valises en novembre 2019. Pas vraiment le temps de se faire un nom avant le premier confinement. Le démarrage est plus lent que prévu. Elle persévère et en tire les fruits. Depuis quelques temps, des médecins commencent à orienter des patients vers elle !

Enfin, elle me raconte… Quezalim.

Pour la première fois, ce n’est pas Frédéric qui est allé la chercher, mais elle qui est venu le trouver. Elle l’a entendu à la radio, certainement dans l’émission « Circuits courts » de France Bleu, même si elle ne peut le certifier.

Quand elle l’a écouté, elle a tout de suite apprécié cette démarche locale, son approche et souhaité rejoindre ce groupe de personnes animées par ces valeurs de respect, de bienveillance et d’éthique. Aussi, elle a rapidement sauté le pas pour devenir partenaire de l’aventure.

Parfois, elle doute. Est-elle bien à sa place ici ? Puis ce sentiment s’évapore. Même s’il évolue, Frédéric a bâti son projet autour de la nutrition et du bien-être alors…

Sophrologie

En savoir plus

Valérie VINCENT
Téléphone : 06 08 51 46 31
E-mail : contact@valerie-sophrologie87.fr
Espace Santé Junien Rigaud
27, rue Junien Rigaud
87200 Saint Junien