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AGRICULTURE BIO, DES GRANDS AUX PETITS AVANTAGES

AGRICULTURE BIO, DES GRANDS AUX PETITS AVANTAGES

Les bienfaits de consommer des aliments issus de l’agriculture biologique ou de la permaculture : on commence à en avoir entendu parler. Mais avons-nous tout cerné ?

Roi de la malbouffe, vous commencez à vous intéresser au sujet ? Vous pratiquez et souhaitez aller plus loin ? Vous faites parce qu’on vous l’a conseillé mais sans trop savoir pourquoi ? Vous écoutez mais vous doutez : le bio est-il si sain que ce que l’on veut bien nous dire ?

Et si manger sain devenait un véritable état d’esprit ! Au-delà de se maintenir en forme (pour devenir centenaires ?), nous avons tous de bonnes raisons de le faire.

Mais avant toutes choses, quelques rappels !

Pourquoi manger bio - Un peu de vocabulaire

Attention ! Nous ne sommes pas dans un article à proprement parlé scientifique ici ! Alors, on va faire simple.

L’agriculture biologique, c’est quoi ?

Reprenons tout bonnement la définition de l’INSEE. Pas d’erreur !

« L'agriculture biologique est un mode de production agricole excluant l'emploi de substances de synthèse, tels que les pesticides, les médicaments ou les engrais de synthèse, et d'organismes génétiquement modifiés. »

Définition de l’INSEE

Cela veut dire que l’agriculteur peut utiliser des herbicides (éviter ou supprimer les mauvaises herbes), des fongicides (qui permettent de traiter les champignons parasites) et d’autres pesticides MAIS ils sont d’origine naturelle.
Et ça, ce n’est pas rien.
Il existe pourtant encore un autre type de culture. Nous en entendons de plus en plus parler et son promoteur le plus connu (même s’il ne l’a pas inventé), c’est Pierre Rahbi, décédé en décembre 2021.

Mais alors, c’est quoi la permaculture ?

Pour le dictionnaire Larousse, la permaculture c’est :

« Un mode d'agriculture fondé sur les principes du développement durable, se voulant respectueux de la biodiversité et de l'humain et consistant à imiter le fonctionnement des écosystèmes naturels. (Elle est économe en énergie et en travail.) »

Ici, plus de pesticides du tout. L’objectif est simple : reconstruire un écosystème naturel en :
- Associant les plantes entre elles,
- Limitant les surfaces cultivées (tout en cherchant une certaine productivité),
- Introduisant des animaux qui font très bien le travail de nettoyage (moutons, poules, etc.)
- Utilisant d’autres astuces !

Ok, c’est très bien tout ça mais ça change quoi ? Ce qui compte, c’est bien d’avoir des légumes dans l’assiette non ? Et puis, c’est déjà pas mal de manger des légumes. Alors réfléchir à leur production…

Pourquoi manger bio - Soyons exigeants pour…

Prendre l’engagement de consommer bio, c’est vouloir supprimer les produits très toxiques pour la planète, pour le cultivateur, pour le consommateur.

… Respecter la planète

Ils ne sont bien sûr pas les seuls responsables. C’est un cumul, un tout… mais ils ne sont pas innocents à ce qui vient de se passer. Et c’est triste.

Le 18 janvier dernier, sans que les médias classiques n’en parlent, la 5e limite planétaire a été dépassée. En clair, ça y est, la planète n’est plus capable d’absorber les produits chimiques et plastiques que nous produisons.

Il suffit de reprendre l’analyse faite par BON POTE pour comprendre qu’il est urgent de changer de stratégie.
Lui-même cite Olivier Fontan, ancien directeur exécutif du Haut Conseil pour le Climat. Et il est sans équivoque : “On meurt étouffés de nos produits chimiques et plastiques“.

… Respecter le cultivateur

Les cultivateurs n’ont pas tous envie de répandre les produits qu’ils utilisent. Ils y sont parfois contraints pour la course au rendement, au « toujours plus » et aux bas prix exigés par les grandes surfaces.

La 5e limite planétaire vient d'être officiellement franchie (et tout le monde s'en fout) (bonpote.com)

Malgré leurs protections, pensons bien qu’ils manipulent tous les jours (ou très régulièrement) engrais, pesticides, produits chimiques. Très efficaces contre ce qu’ils combattent, ils sont aussi fortement cancérogènes à l’utilisation.

Et il ne faut pas se leurrer, ils finissent par le payer de leur santé à un moment donné. Une étude menée par AgriCan révèle, puis confirme avec de nouvelles données, le lien étroit entre l’utilisation de pesticides et le taux de certains cancers plus important chez les agriculteurs que dans le reste de la population.

« Les agriculteurs développent un risque professionnel de cancers liés à l’utilisation de pesticides. » constate le Docteur Pierre Lebailly, chercheur épidémiologiste (Unité Inserm, Centre François Baclesse).

La question est simple : est-ce cela que nous voulons pour ceux qui nous nourrissent ?

En tant que consommateurs, nous avons notre part à prendre. En choisissant nos achats, nous pouvons donner une orientation et pousser les pouvoirs publics à donner les moyens d’agir aux agriculteurs.

… Nous respecter nous-mêmes

Non, le bio n’est pas parfait. Pour deux raisons principales :

- dans l’agriculture biologique, tous les produits ne sont pas totalement interdits (par exemple, le cuivre que l’on retrouve dans la composition de produits autorisés pour lutter contre le mildiou de la vigne, la tavelure du pommier et le mildiou de la pomme de terre par exemple) ;

- un agriculteur bio peut être voisin d’un agriculteur conventionnel et les produits répandus étant volatiles, ils ont la fâcheuse tendance à ne pas respecter le territoire.

MAIS vous les retrouverez dans des proportions infimes, quasi inexistantes certaines fois. Voici quelques ordres de grandeur :

- présence de résidus de pesticides : 4 fois plus de risques dans l’agriculture conventionnelle que dans l’agriculture biologique ;

- présence de métaux lourds à des concentrations significativement réduites : 48 % en moins en moyenne de cadium, par exemple, en agriculture biologique qu’en agriculture conventionnelle ;

- etc.

Quels bénéfices ?

Selon une méta-analyse réalisée par l’Université de Newcastle, les produits bio ou constitués de ces produits apporteraient un complément en anti-oxydants au moins égal à 1 ou 2 parts de fruits et légumes par jour.

Agriculture. Une étude confirme le lien entre cancer et pesticides (ouest-france.fr)  /  Analyse portant sur 343 études des compositions de cultures issues de l’agriculture conventionnelle et de l’agriculture biologique.

Et que font les anti-oxydants ? Ils ont une action antivieillissement en luttant contre les radicaux libres.

Trêve de sciences, la consultation de psychologues (eh oui !) et de nutritionnistes nous montre aussi que l’alimentation influe sur la fatigue, les maladies et douleurs chroniques, etc. Alors ne perdons pas de temps et…

… Explorons les bienfaits d’une alimentation saine !

Prenons l’exemple des fruits et légumes.

Savez-vous où se trouvent la plus grande partie des nutriments ? Dans les épluchures ! Dans les fanes et dans les racines… Et qu’en fait-on généralement ? Nous le jetons à la poubelle, sans réfléchir.

Avec l’agriculture conventionnelle, il vaut mieux.

Mais avec l’agriculture bio, c’est différent ! Vous pouvez les utiliser, les consommer. Sous plein de formes différentes. En plus vous ferez d’une pierre deux coups et limiterez les déchets. Même organiques et compostables, ils restent des déchets !

Les nutriments, quezako ?

Selon la définition empruntée à Futura-sciences, « un nutriment est une substance fournie par l'alimentation et utilisée par l'organisme pour sa construction et son fonctionnement. »

C’est l’un des éléments qui permet de déterminer la qualité nutritionnelle d’un aliment. Et il faut retenir que plus on en assimile, mieux c’est !

En plus, c’est assez simple : ça se passe tout seul sans avoir être digéré. Quoi demander de plus ?

Quelques exemples…

Ouvrez bien vos yeux !

Saviez-vous que :
- nous trouvons dans la peau de l’oignon jaune les deux tiers des fibres alimentaires utiles pour la digestion ?
- qu’avec les tiges de thym et de romarin on peut lutter contre le mal de ventre et le rhume ?
- que les zestes de citrons et d’orange sont utiles au renforcement du système immunitaire ?
- que la peau de pommes de terre est une source naturelle de vitamine B et C, de fer, de calcium et de potassium ?
- que les cosses de petits pois, fèves et haricots sont riches en fibres ?

Saviez-vous que vous vous privez de tout cela en achetant du conventionnel et en jetant vos épluchures ?

Et le porte-monnaie ?

Cela évacue un non-sens que l’on voit bien trop souvent : manger sainement coûte plus cher.

Si on regarde seulement le prix au kilo, c’est possible. Et encore, pas toujours…

Mais si on creuse un peu plus, en fait… Non ! Parce que faire le choix de cette culture c’est se donner la possibilité d’utiliser 100 % du produit. Finies les poubelles qui débordent de déchets. Fini le composteur qui se remplit très vite.

Et si on cuisine un peu, on comprend très vite que cuisiner bio, c’est aussi se couper de produits alimentaires industriels tels que les aides culinaires (cube magique, etc.).

Terminé tout ça.

Bonjour le pouvoir d’achat !

Votre santé vous remerciera !

 

 

Chez QUEZALIM, que faisons-nous pour tout cela ?

C’est tout simple : nous nous engageons !

Nous veillons au grain

Nous sommes extrêmement vigilants dans le choix des producteurs avec lesquels nous travaillons.

Certes, nous ne sommes pas un organisme de certification. Mais nous questionnons les producteurs. Certains sont certifiés bio (notamment pour la viande que nous distribuons et autres produits). D’autres ont choisi de ne pas faire cette démarche. Nous distribuons donc du « bio non certifié ».

C’est leur décision pourtant :
- ils cultivent en suivant les règlementations biologiques,
- voire ils adoptent des techniques de permaculture.

Et nous nous portons garants pour eux auprès de vous.

Nous nous ouvrons au commerce collaboratif !

Avant avril 2022, notre magasin sera à 80% un lieu de partage. C’est-à-dire, que nos producteurs pourront vous proposer leurs prix en direct sans aucune commission prise par Quezalim et sans aucune marge supplémentaire. Tout reviendra directement aux producteurs.

C’est une cause qui nous tient à cœur. Consommer mieux pour moins cher tout en rémunérant correctement les producteurs.

Vous vous demandez toujours pourquoi manger bio ? Nous… NON !

Vous voulez des idées pour utiliser vos épluchures ?

Pas de souci, abonnez-vous aux actualités et la prochaine fois, on vous dit tout !

En collaboration avec Les Mots d’une Planète – Écrivaine Publique